Campagne de piégeage des écrevisses signal (Pacifastacus leniusculus)
Dans le cadre d’un contrat Natura 2000, visant à préserver les écrevisses à pattes blanche, le SIGOM, la Fédération de pêche 64 et l’AAPPMA du Gave d’Oloron se sont unis pour capturer des écrevisses invasives présentes sur le ruisseau de Gotein-Libarrenx, qui constituent une menace pour les écrevisses autochtones.
L’écrevisse signal est une dangereuse concurrente, car en plus d’être beaucoup plus grosse jusqu’à 18 cm contre 10 cm pour notre crustacé local elle est aussi plus vorace et plus prolifique avec en moyenne 500 œufs par ponte! Et comme si cela ne suffisait pas, elles sont porteuse saine de la « peste de l’écrevisse »(Aphanomyces astaci) une mycose qui tue instantanément toutes les écrevisses à pattes blanche qui se trouvent dans son sillage.
Dans les années 90, un élevage d’écrevisse pacifique s’est mis en place sur le ruisseau de Gotein-Libarenx. Cet établissement est aujourdh’ui fermé mais des écrevisses se sont semble t il échappées et ont colonisées le petit ruisseau.
Il fallait agir avant que ces dernières ne colonisent le Saison et tous ses affluents!
Les salariés de l’AAPPMA ont donc été chargé de capturer la nuit (période à laquelle le crustacé est le plus actif) un maximum d’écrevisse afin de les éradiquer.
Au total sur les cinq nuits ce sont près de 450 écrevisses qui ont été détruites.
Au vu de ces résultats encourageant la campagne va être reconduite sur deux années supplémentaires afin d’exterminer cette population invasive.
Liens utiles:
https://www.federation-peche64.fr/
Animations été 2019
Fin des animations Vacances

Depuis maintenant 3 ans, la ville d’Oloron Sainte Marie organise en partenariat avec l’AAPPMA des initiations pêche pour les enfants sur le parcours « No-kill » du gave d’Aspe.

Et cette année se sont près de 50 enfants qui ont pu découvrir la pêche aux appâts naturels sur ce site magnifique.
Restauration des cours d’eau
Les travaux de restauration de l’Ascle touchent à leurs fin.
L’Ascle est un petit cours d’eau d’environ 3 kilomètres, affluent du Gave d’Ossau en rive gauche.
Ce petit ruisseau est très intéressant.
Son bassin versant est très boisé, la pente y est faible et la granulométrie très favorable à la reproduction des truites, ces dernières remontent en nombre du gave d’Ossau pour s’y reproduire.
On y trouve aussi une espèce emblématique devenue rare dans notre département, l’écrevisse à patte blanche (Austropotamobius pallipes).
La restauration consiste au nettoyage du cours d’eau par l’enlèvement des embâcles, à l’éclaircissement de la ripisylve et au traitement d’éventuels déchets.
Historique des actions de l »AAPPMA pour la fin de la pêche aux filets dérivants dans le port de Bayonne
C’est à la fin de l’année 2016 que pierre Berges consultant de l’AAPPMA du gave d’Oloron, se met en quête de documentations concernant la pêche professionnelle au filet dérivant. Il est vrai qu’à cette époque nous nous posions la question sur les réels prélèvements réalisés au niveau de l’estuaire de l’Adour sur tous les poissons migrateurs et l’impact sur la survie du saumon. Bien sur cette question récurrente revenait régulièrement dans toutes nos réunions, mais là c’est un homme têtu qui pensait pouvoir faire quelque chose pour préserver ce poisson si générateur d’engouement mais aussi très porteur pour le développement économique de nos vallées.
Pierre fouille donc dans tous les codes, pêche, environnementnavigation etc… Sa ténacité va le conduire à regarder ce qui ce passe au niveau du port de Bayonne. Il prépare l’ébauche d’un dossier qu’il étoffe petit à petit avec de nombreux documents. Il nous explique alors sa façon d’analyser ces textes qui semblent nous permettre de croire que la pêche dans cette zone est interdite sauf autorisation. Il nous déclare qu’il n’y a pas d’autorisations de pêche délivrées par le propriétaire du port en l’occurrence le Président du Conseil Régional d’Aquitaine.( Cette affirmation sera confirmée plus tard lors d’une rencontre avec le président de la région).
Le dossier fait son petit bonhomme de chemin, nous sommes alors un tout petit noyau dont je fais partie à croire en ce que Pierre nous déclare haut et fort « il faut engager une procédurecontre ces pêcheurs qui pratiquent sans autorisation dans la zone portuaire, nous avons ce qu’il faut pour les faire arrêter ».
C’est alors que commence un travail d’équipe, nous lisons et relisons les documents que Pierre nous fait parvenir, nous endiscutons, les analysons, nos débats sont souvent accompagnés de différentes appréciations sur la lecture des documents, quelques fois le ton monte mais notre envie de parvenir à nos fins est plus fort que tout et nous trouvons toujours un point de vue commun et surtout une même stratégie.
Sans faire d’autosatisfaction, pierre BERGES, Jacques GJINI et moi-même sommes les principaux acteurs de ce travail de longue haleine qui va nous conduire à solliciter les élus, les associations de toute nature et surtout de sensibiliser l’opinion publique. Nos arguments sont forts et très vite nous percevons les signes qui nous permettent d’espérer unesensibilisation de tous les acteurs. Des délibérations sont prises et si le soutient est total il va au-delà de nos espérances, nous n’irons pas en justice tout seul mais nous seront accompagnés dans cette démarche par tous.
Sur les conseils de notre avocate, nous définissons une stratégie. La fédération de pêche des Pyrénées atlantiques nous emboite le pas avec l’aide de leur avocat. De nombreuses réunions et entrevues mettent en évidence que la pêche professionnelle dans le port de Bayonne n’est pas autoriséeaucun des marins pêcheurs qui y pratique est détenteur d’une autorisation. Mais personne ne prend la décision de faire appliquer la réglementation.
L’AAPPMA, la Fédération de pêche des Pyrénées Atlantiques, l’association Salmo Tierra mandatent alors un huissier de justice qui très vite constatera la présence de six pêcheurs en action dans la zone portuaire. Là encore tous nos partenaires nous suivent.
Nos avocats nous orientent alors vers une procédure de comparution. Divers événement retardent ce travail, et nous devons attendre le mois de mars 2019 pour que le tribunal nous fixe la date du 14 novembre 2019 date de l’audience qui fixera alors le verdict concernant notre démarche judiciaire.
Notre stratégie est en marche.
Les associations qui nous ont rejoint tout au long de ces trois années, ont été destinataires de tous les documents qui constituent notre dossier lequel nous a conduit à mettre en évidence que des pêcheurs étaient en infraction en pratiquant la pêche au filet dérivant dans une zone où ils n’ont pas d’autorisation.
D’autres procédures ont été mises en route par des associations partenaires, si nous soutenons ces démarches, nous restons sur notre ligne de conduite fixée par nos avocats. Nous encourageons bien sur ces associations dans leur actions qui rappelons-le n’ont pu se mettre en place que par l’entêtement de quelques membres de l’AAPPMA du gave d’Oloron, et par la diffusion sans équivoque de notre dossier.
Merci Peyo pour ce travail extraordinaire que tu as fait et pour lequel nous t’avons rejoint. Merci aux membres de l’AAPPMA qui nous ont aidés, je pense à Philippe Susbielle et Patrick Ballesta, merci aux Elus et à toutes les associations pour leur soutien et leur engagement.
Patrick LAURENT
Vice-président de l’AAPPMA du Gave d’Oloron
Championnat de France de pêche à la truite
SAUVETERRE DE BEARN LES 25 ET 26 MAI 2019
Ile de la Glère
L’AAPPMA du Gave d’Oloron
Vous invite à venir encourager durant ces deux jours une cinquantaine de compétiteurs qui se rencontreront lors de cette épreuve comptant pour lechampionnat de France de pêche sportive de la truite
Quatre manches sont prévues :
Samedi matin 8h30/12h et samedi après-midi 14h/17h30
Dimanche matin 8h00/11h30 et dimanche après-midi 12h30/16h
Annonce officielle des résultats vers 17h
La pêche sera pratiquée uniquement aux appâts naturels et le poisson sera remis à l’eau immédiatement après sa capture.